Salarié et en thèse

Pour notre journée de campagne le 30 avril dernier, nous avons distribué des tracts, tenu une table avec des brochures et discuté avec les étudiant.e.s dans le hall du Crous de Port-Royal. Parmi eux, un étudiant nous parle des difficultés à être étudiant, étranger et salarié, quand on est en thèse.

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Les galères de début d’année par Mika

Début septembre, moins de 500 euros sur le compte pour commencer l’année… Mon frère a quitté l’enseignement supérieur, je me retrouve avec bourses échelon 0 au lieu de 3. Du coup pas d’argent du CROUS (oui car leur truc d’échelon 0 où on te donne 100 euros, en fait c’est pas pour tout le monde). J’aurais donc juste un peu de thune que me donne mes parents et l’argent de mon travail, car je travaille déjà en plus de mes études pour l’université depuis un an, un petit 7 heures semaine. Ça allait 7 heures, ça ne nuisait pas trop à mes études mais ça rapporte pas des masses non plus. Le problème c’est quand on bosse à la fac comme vacataire on est payé deux mois après donc je n’aurai rien avant fin décembre. Je pars à la recherche d’aide, après de plusieurs dossiers/recherches pour des aides, je me retrouve avec un don de 100 euros pour l’année ! Merci le CROUS. T’as l’impression d’être trop un miséreux et que le CROUS fait sa BA comme font les ONG en te filant des miettes.

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La fin du temps libre par Juliette

Parcours classique. Les parents gagnent bien leur vie et je n’ai donc pas droit aux bourses. Pour aider mes parents, je commence à travailler. Le samedi et le dimanche matin, facile, ça n’empiète pas sur mes cours, et ça me laisse quand même du temps libre. Je commence à 7h. Oubliez les soirées pour décompresser ou les sessions de révisions qui finissent tard le soir.

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Quand trouver un logement devient merdique par Bloom

Après le bac, je me suis décidé à entamer un cursus universitaire. Je ne m’y étais pas vraiment destinée, mais mon premier jour à la fac m’avait beaucoup plu, et j’ai voulu tenter le coup.

Pendant ma L1, je vivais encore chez mes parents, qui habitaient à une trentaine de kilomètres de mon université. Je faisais donc des allers-retours incessants en bus. Les soirs où je finissais tard, je me faisais héberger par mes grand-parents puisque ma bourse ne me permettait pas de prendre un logement. Seulement, ils me faisaient culpabiliser, et je me sentais fortement redevable au vu de leurs petits revenus.
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Bref, j’ai triplé par Fatma

Je viens de banlieue parisienne (banlieue ouest RPZ). A la sortie du bac j’ai été prise dans une fac parisienne ou ma filière, l’anglais, est censé être au top. Arrivée en première année donc, je me suis rendu compte que j’avais zappé un petit détail : le temps de transport. Pour aller en cours je faisais 1h30 aller, 1h30 retour, quand tout s’enchaînait bien. Avec 25 heures de cours par semaine, et autant d’heures de travail personnel pour s’en sortir scolairement, je finissais les semaines épuisée, en voyant chaque vacances comme une sorte de miracle.

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Quand il faut choisir entre ses études et gagner de la thune… Par Eva

Et que dire de ceux qui abandonne l’université par manque de moyen et nécessité de travailler ? Et de ceux qui n’ont jamais pu y mettre les pieds ?

J’ai alterner les périodes de travail et de fac pour avoir un diplôme, j’ai pris un an il y a deux ans pour bosser et payer mon permis. J’ai pas pu économisé assez et n’ai passé que me code. Ensuite j’ai repris les études, et j’ai abandonné cette année, à mon grand regret. Je travaille chez 3 employeurs, j’ai des horaires compliqués et je ne suis pas dans ma voie professionnelle. Je voulais poursuivre sur un Master, mais finalement je baisse les bras…

Au boulot !

Mémoire et emplois par Helena

Avec une bourse qui change d’échelon comme de chemise, il est impossible d’établir un budget clair d’année en année. Je suis passée, en 4 ans dans le supérieur, de l’échelon 3 à l’échelon 0bis, en passant par l’échelon 1.
2012. Pour compléter mon échelon 1, j’ai décidé de travailler sur les marchés : seulement le dimanche matin, de 7h à 14h, et tant pis pour les samedis soirs. Et puis du dimanche, on remplace les collègues, on taffe pendant les vacances scolaires et tous les jours fériés, on accepte non par envie, mais parce qu’à la question  » Dis-moi, ça te dirait de travailler tout l’été « , on pense : fric, mettre de côté, ça me fera ça pour l’an prochain.
De fil en aiguille, l’année suivante, ce n’était plus seulement les dimanches matins, mais aussi les samedis, ceux-ci payés au black. Bah oui, 70€ cash par semaine en plus, ça te fait ta semaine, et tu commences à te sentir à l’aise financièrement.

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L’emploi d’avenir vraiment ? par Mélody

Je suis en 2ème année de licence littérature et culture étrangère spécialité Anglais. Je suis également en EAP : emploi avenir professeur.

J’ai 24h de cours par semaine, auxquelles se rajoutent 12 heures de travail. J’ai donc des semaines de 36 heures, ce qui fait beaucoup, sachant qu’à ça, se rajoutent les transports, et les heures de travail à la maison.

Je ne travaille pas seulement pour l’expérience, mais surtout pour le salaire : j’ai des frais mensuels, comme tout le monde, que mes bourses ne suffisent pas à couvrir.

A cause de cet emploi du temps, je suis très fatiguée, et de moins en moins attentive en cours… Je ne sais pas quelles pourraient être les solutions à apporter à ce problème, mais il est nécessaire d’en parler.
Merci à vous.

Travailler quand on est étudiante c’est si bien que ça ? par Juliette

Dès le lycée, j’ai dit: « A 18 ans, je me casse de la maison! ». Pas par plaisir, mais parce que l’ambiance était lourde. En Terminale, je me suis donc occupée d’une petite: j’allais la chercher le matin, le soir, et parfois le mercredi aprem et le samedi. Le dimanche, je bossais au marché. Du coup, je séchais beaucoup de cours, mais je pouvais me payer des trucs et j’ai eu le bac. L’été avant la fac, j’ai bossé au rayon charcuterie d’un magasin: je suis végétarienne, mais j’avais besoin d’économiser pour me payer un appart. En plus, à 17 ans et demi, j’étais payée moins que le SMIC: cool.

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