Vis ma vie d’étudiant-e salarié-e, c’est le blog ouvert par Solidaires étudiant-e-s pour partager nos expériences, nos récits de galère, de vie d’étudiant-e salarié-e ! Tout cela se fait dans le cadre d’une campagne contre le salariat et pour l’augmentation immédiate des bourses.
Vous aussi vous en avez marre de tous ces stéréotypes comme quoi les étudiant-e-s ne font rien, sont en vacances ? Qu’on vous dise qu’il est normal de galérer quand on est étudiant-e-s, que c’est en quelque sorte un passage obligé ? Vous avez envie de faire connaître votre quotidien, une anecdote dans votre vie d’étudiant-e en galère ou pas ?
Lors d’une scolarité dans le supérieur, 73% des étudiant-e-s exercent une activité professionnelle en plus de leurs études. Et la réponse du gouvernement et des facs : traiter les étudiant-e-s salarié-e-s au cas par cas, ne rien faire… Il est nécessaire de faire prendre conscience que c’est un problème global qui touche la plupart d’entre nous. Seul une réponse collective permettra de faire bouger les lignes !
Alors racontez-nous toutes vos anecdotes et expériences sur ce blog ! Ouvert à toutes et à tous, pour ne pas rester isolé-e face à nos galères et se mobiliser !
Vis ma vie d'étudiant-e salarié-e 
Bonjour à tous,
Être salarié étudiant a des inconvénients et quelques avantages.
Une des expériences négatives que j’ai pu avoir c’est lorsque j’ai choisi mon emploi du temps pour la fac. Au final, choisir est un grand mot car il m’a plutôt été imposé.
Suite à des problèmes de santé, il a fallu que je « lève le pied » et j’ai opté pour les cours à distance, ce qui me permet de conserver par la même une activité salariale. Toutes les universités ne font pas de cours à distance, et c’est bien dommage.
Alors que l’on parle de télé-travail, pourquoi ne pas plus développer les cours à distance en ile-de-France avec des réunions obligatoires disons une fois par semaine pour faire le point avec les profs ? Là tous les étudiants pourraient poser leurs questions, puis également se rencontrer à leur guise pour travailler ensemble en fonction des affinités.
On n’oublie le contrôle continue et nous pourrions être évalué à nos seules notes de partiels ?
Chacun évolue et étudie à son rythme de travail, et ça permettrait à ceux qui ont une activité salariale en parallèle de s’organiser plus aisément, non ? Soit de travailler plus si c’est nécessaire, et rattraper ses cours les jours d’après, soit d’être tout simplement moins fatigué(e), et d’être plus opérationnel(le) lors de l’apprentissage de nos cours ?
C’est juste une idée… mais pourquoi pas l’étayer ou la développer voir l’appliquer ?
Bonne journée à tous
Camille
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Bonjour Camille,
Les étudiant-e-s salarié-e-s se retrouvent souvent avec un emploi du temps imposé qui ne correspond pas à leurs horaires de taf. Il est nécessaire de demander des aménagements pédagogiques qui nous permettent de choisir notre mode de contrôle : contrôle continu et/ou contrôle terminal. Pour l’instant les facs se moquent bien de rendre ces aménagements obligatoires, et ça reste bien trop souvent à l’appréciation d’un-e secrétaire ou d’un-e prof… Il faut qu’on réclame des dispenses d’assiduité contre un contrat de travail.
Des facs permettent aussi des cours par distance (ce qui semble être ton cas). Mais tout comme les dispenses d’assiduité, ça reste une solution immédiate qui facilite à court terme notre quotidien. Parce qu’on est quand même condamné-e-s à devoir rater des cours, et à avoir des semaines sur-blindées…
Le vrai problème reste : on est obligé-e-s de bosser à côté et on galère à réussir nos études. La seule solution, c’est l’augmentation immédiate des bourses, en nombre et en valeur. Seul 20% des étudiant-e-s en bénéficient, et le montant maximal est de 550euros/mois… C’est un peu light quand on doit payer son loyer et remplir son frigo… On est 73% à se salarier. Augmenter les bourses, c’est nous permettre d’avoir suffisamment de ressources pour étudier dans de bonnes conditions. C’est là dessus qu’on doit se mobiliser (à notre avis) !
Bon courage,
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